Après des années de débats et de pédagogie pour lutter contre de trop longs délais de paiement, les habitudes sont enfin en train de changer (presque) partout en Europe. Analyse du phénomène.

Jamais les retards de paiement n'ont été aussi faibles ! La société Altares a publié une étude sur les comportements de paiement des entreprises en France et en Europe, aux 3e et 4e trimestres 2016.
Ce rapport nous apprend que la baisse des retards de paiement est un phénomène observé partout en Europe. Les retards passent à moins de 13 jours en moyenne (pour la première fois depuis début 2008), avec des disparités selon les pays.
Ainsi l’Allemagne et les Pays-Bas font mieux encore : respectivement 6,3 jours et 6,5 jours. La Belgique affiche 12,6 jours de retard moyen. Ce qui est plutôt pas mal. En Grande-Bretagne par contre, les comportements de paiement ont du mal à évoluer : le retard moyen y est de 15,8 jours. Mais il y a pire… Notamment en Italie (18,5 jours) et, surtout, au Portugal (27 jours).
Le bâtiment est le secteur où les fournisseurs sont payés le plus vite, précise l'étude. Le commerce de détail se positionne en bonne place mais le retard de paiement y est encore supérieur d’une journée à la moyenne globale. Les structures de services aux entreprises sont nettement moins disciplinées, notamment les activités de transport hors fret routier.
« S’il est sans doute trop tôt pour se réjouir d’un changement durable des mentalités, les bonnes intentions pourraient être soutenues par la data economy, la dématérialisation des process business à commencer par la chaîne de facturation. Par exemple, la facturation électronique n’est plus une option. » Thierry Millon, Directeur des études Altares
Que dit la loi belge en matière de retard de paiement ?
La loi belge prévoit un délai de paiement de 30 jours entre les entreprises, à partir du jour de la réception de la facture, de la réception des marchandises ou de la prestation des services. Il est possible de déroger au délai de paiement légal si ce délai n’excède pas 60 jours et qu'il est convenu entre les parties. Dorénavant, en cas de paiement tardif, le créancier peut revendiquer légalement une indemnité forfaitaire de 40 € pour les frais de recouvrement.
Bon à savoir : un seul rappel pour les impôts
Depuis le 1er mai 2017, les citoyens et les entreprises belges ne recevront désormais qu’un seul rappel de paiement par pli ordinaire avant toute première poursuite en cas de non-paiement, y compris pour les taxes assimilées aux impôts sur les revenus.
01.02.2016
Toutes les facettes du Factoring
Le principe du factoring est simple : vous cédez vos créances commerciales (factures) à une tierce partie (le factor), en optant ou non pour une couverture contre le défaut de paiement. Lorsque vous envoyez la facture à votre débiteur, la société de factoring peut avancer jusqu'à 85 % du montant de celle-ci. Vous disposez ainsi immédiatement des fonds. La société de factoring prend en charge l'encaissement et le suivi de la facture.
En fonction des besoins spécifiques de votre entreprise, vous pouvez recourir aux services suivants :
Externalisation de votre gestion débiteurs
Si vous optez pour ce service, vous transmettez tout ou partie de votre portefeuille de débiteurs à la société de factoring en échange d'une rétribution appelée commission d'affacturage. La société de factoring prend alors en charge les tâches suivantes :
- comptabilisation des factures et notes de crédit précédée d'un contrôle approfondi et suivie d'une mise à jour des données des débiteurs ;
- pointage et affectation des paiements entrants, en ce compris le contrôle des paiements partiels et des références de paiement ou de facturation ;
- création et mise à disposition des statistiques et rapports en ligne. Vous avez ainsi en permanence une vue claire sur les créances commerciales en souffrance et sur les paiements déjà reçus.
Bon à savoir
Quand vous décidez d’externaliser votre portefeuille de débiteurs, la société de factoring effectue d’abord une analyse approfondie. Elle peut décider d’exclure par contrat certains débiteurs, par exemple parce que leur solvabilité est médiocre, parce qu'il s'agit de personnes physiques ou d'entreprises liées, parce que le pays où ils opèrent présente un risque élevé de défaut de paiement. Ou encore parce qu'ils ont fait savoir qu'ils n'étaient pas prêts à payer par le biais du factoring.
Encaissement et suivi de vos factures en souffrance
Dans ce cas, la société de factoring se charge entièrement du recouvrement de vos créances en souffrance et des relances écrites et téléphoniques de vos débiteurs. Vous gagnez ainsi du temps que vous pouvez consacrer à la consolidation de vos relations avec vos clients.
Concrètement, vous établissez les factures et les transmettez à la société de factoring par voie électronique à partir de votre logiciel de comptabilité. La société de factoring prend en charge l'encaissement et le suivi de ces factures. Forte de son expertise et de son expérience, la société de factoring parvient généralement à procéder au recouvrement de la facture plus rapidement que vos propres services (le temps de recouvrement a diminué de 25%). En tant que "tierce partie", elle enregistre également dans la plupart des cas de meilleurs résultats sur le plan des mises en demeure.
Ici aussi, vous pouvez suivre l'intégralité du processus grâce à une application en ligne, qui vous tient informé de l'évolution de votre portefeuille de débiteurs. Vous disposez à tout moment d'informations détaillées sur vos factures en souffrance, notes de crédit, paiements, litiges, etc.
Avance sur factures
Nombre d'entreprises qui font appel au factoring confient non seulement la gestion de leurs débiteurs à une société de factoring mais demandent aussi des avances sur factures.
Dans ce cas, la société de factoring vous avance, dès réception de la facture, un pourcentage du montant de celle-ci (généralement entre 75 et 85 %). Vous en percevez le solde une fois que votre débiteur a payé la société de factoring. En échange, vous payez un intérêt sur le montant financé.
Cette forme d'avance présente les avantages suivants :
- vous augmentez votre fonds de roulement sur base de vos créances en souffrance ;
- vous améliorez votre position de liquidités, vous pouvez ainsi investir davantage ou pénétrer de nouveaux marchés. En outre, vos fournisseurs, s’ils sont payés rapidement, vous octroieront plus facilement des ristournes intéressantes ;
- indirectement vous soutiendrez ainsi la croissance de votre entreprise puisque liquidités disponibles et hausse du chiffre d'affaires sont étroitement liées. Et une progression des ventes implique plus de moyens pour financer la croissance de votre entreprise.
Couverture contre le risque de non-paiement
Les sociétés de factoring offrent différentes formules pour vous protéger contre le risque de non-paiement : elles peuvent couvrir jusqu'à 100 % du risque. Ainsi, vous n'aurez plus à vous inquiéter des éventuels défauts de paiement de vos débiteurs. Avec une telle sécurité, vous pourrez accorder des conditions de paiement plus flexibles et devenir encore plus compétitif.
Cette couverture couvre les risques :
- d'insolvabilité avérée. On parle d'insolvabilité avérée notamment suite à une faillite ou à un concordat judiciaire
- d'insolvabilité présumée. C’est le cas lorsque le débiteur n'a pas payé sa facture à l'issue du délai fixé conventionnellement après la date d'échéance de la facture (généralement 90 jours).
Si l'un de vos débiteurs reste en défaut de paiement, la société de factoring versera l'intégralité du montant dû, dans le délai convenu à compter de la date d'échéance de la facture et dans les limites de crédit approuvées au préalable.
Bon à savoir
Une assurance-crédit est également très utile pour protéger vos opérations à l'exportation. Votre assureur-crédit entre autres sur
- vous informe sur la solvabilité de vos débiteurs étrangers ;
- vous éveille aux risques spécifiques liés au pays de destination ;
- vous permet d’obtenir des garanties bancaires et douanières auprès de votre partenaire commercial étranger ;
- vous propose un service de recouvrement lorsque votre débiteur étranger reste en défaut de paiement.
07.11.2024
BNP Paribas Fortis Factor : l’oxygène de votre croissance
Le Factoring joue un rôle de plus en plus important dans la croissance des entreprises belges et internationales. BNP Paribas Fortis Factor leur apporte l’oxygène nécessaire.

Vous voulez faire grandir et prospérer votre entreprise. Toute aide et tout accompagnement sont les bienvenus. Car ce soutien, c’est de l’énergie en plus pour votre esprit d’entreprise et plus d’oxygène pour réaliser vos plans de croissance innovants.
BNP Paribas Fortis Factor, filiale de BNP Paribas Fortis, a un service dont c’est la mission : vous soulager et vous encourager, tout en favorisant votre croissance. Dans cet entretien, Jef Ramaekers, Head Factoring Benelux chez BNP Paribas Fortis Factor, et Audrey Bourguet, Working Capital Advisor pour Corporate Banking chez BNP Paribas Fortis, abordent ensemble une même question : le Factoring et son rôle moteur pour les entreprises belges et leurs entités étrangères.
Présenter le Factoring en quelques mots ? Ce n’est pas si simple. Jef Ramaekers, Head Factoring Benelux chez BNP Paribas Fortis Factor, explique : « Précisons d’emblée que le Factoring est un moyen et non une fin. Pour les chefs d’entreprise et les CFO, c’est un outil d’optimisation du fonds de roulement. Car tous les responsables financiers, quelle que soit l’entreprise, se posent à un moment donné la même question : qui dois-je payer et quand, et comment puis-je régler la facture avec les moyens dont je dispose ? Concrètement, le Factoring permet entre autres aux entreprises de payer leurs fournisseurs sans devoir attendre l’argent des clients. Nous finançons leurs factures en les convertissant en argent. »
Et ça permettre de réduire les inquiétudes et les sources de stress, pour que les chefs d’entreprise puissent se concentrer sur leur cœur de métier : l’entrepreneuriat. Jet Ramaekers : « Nous appelons cela ‘donner de l’oxygène à la croissance’. Mais on peut clairement parler d’une forme de soulagement. Lorsque vous offrez à un chef d’entreprise ou à un CFO la marge nécessaire pour se concentrer sur son cœur de métier, en le déchargeant dans votre rôle de spécialiste financier d’une partie importante du volet financier, vous lui donnez plus de temps et d’opportunités... et oui, moins de soucis aussi ! »
Positif
Pour Jef Ramaekers, la connotation négative parfois rattachée au concept du Factoring appartient au passé : « Auparavant, de nombreux dirigeants d’entreprise considéraient le Factoring comme un prêteur en dernier ressort, une manière d’obtenir un crédit bancaire adossé à leurs actifs, leurs créances ou les factures aux clients. La bouée de sauvetage d’une entreprise, en quelque sorte. Heureusement, cette époque est depuis longtemps révolue. Nous sommes passés à une attitude très ouverte vis-à-vis du Factoring, ce qui a fait de notre branche un véritable prestataire de services. Le besoin de base principal de nos clients reste le financement à court terme. À ce jour, une facture sur cinq dans notre pays passe par le Factoring. C’est un marché très important qui représente plus de 100 milliards d’euros par an. Et BNP Paribas Fortis Factor en détient 41%, soit 55 milliards d’euros fin 2023. »
Croissance
Du point de vue de la banque aussi, le Factoring a connu une croissance remarquable. Audrey Bourguet, Working Capital Advisor pour Transaction Banking chez BNP Paribas Fortis, s’en réjouit : « Aujourd’hui, le Factoring est le produit financier par excellence pour bien s’adapter à la croissance du chiffre d’affaires de nos entreprises. C’est une solution pratique pour le fonds de roulement, qui s’inscrit dans un vaste portefeuille de services Transaction Banking qui comprend Global Trade Solutions, Cash Management, Fixed Income et Working Capital Advisory. Tous ces services ont un objectif commun : répondre au mieux aux besoins financiers de nos clients. En tant que banque, nous sommes à leurs côtés dans tous les cas de figure où ils peuvent avoir besoin de notre accompagnement. »
Pour la banque, la croissance positive du Factoring est en rupture totale avec son image d’antan. Audrey Bourguet : « Cela se voit à la manière dont nous intégrons le Factoring dans notre banque et dans le groupe, mais aussi à la façon dont nous proposons ce service aux chefs d’entreprise de tous les secteurs et aux entreprises, quelle que soit leur taille. Nous collaborons avec de nombreuses entreprises de l’économie belge, ce qui nous montre clairement que ce sont ces entreprises-là qui parviennent à optimiser le financement de leur fonds de roulement, notamment en faisant appel à nos services de Factoring. Cela nous renforce dans notre conviction que c’est un parcours réussi : il s’agit d’une forme de financement parfaitement adaptée à la croissance de toutes les entreprises, qu’elles soient petites ou grandes. »
Évolution naturelle
Le Factoring s’adresse aux entreprises de toutes tailles, qu’elles soient petites, moyennes ou grandes. Jef Ramaekers : « Ce qui nous rend vraiment uniques sur ce marché, c’est notre volonté d’offrir aux entreprises une solution tout au long de leur cycle de vie. Cela signifie que nous sommes aux côtés des starters, des PME et des multinationales, ainsi que de toutes les entreprises intermédiaires. Avec Easy2Cash, nous sommes d’ailleurs le seul acteur du marché à proposer une solution digitale pour les petites entreprises. Cette digitalisation garantit non seulement un coût attrayant avec des marges très compétitives, mais aussi une connexion fiable, particulièrement rapide et à jour avec nos clients et leur comptabilité. Cela passe par une plateforme digitale, mais également par une approche personnelle et humaine. Car Easy2Cash a beau être digital, la relation avec une personne de contact dédiée fait partie intégrante du service. C’est ce qui rend la solution personnelle et accessible. Pour donner l’exemple des starters : souvent, il n’est pas facile pour eux d’accéder à des crédits. Pour ces besoins de crédit modestes et à court terme, nous proposons une solution en concertation avec le banquier chez BNP Paribas Fortis. Nous permettons ainsi aux starters de poursuivre leur développement, sans être entravés par leurs besoins croissants en matière de financement, d’automatisation, de comptabilité, etc. Le Factoring leur offre des moyens supplémentaires d’y répondre. » Pour Jef Ramaekers, la croissance progressive de ces jeunes entreprises entraîne aussi une adaptation des services financiers : « C’est une évolution naturelle, la rencontre entre deux partenaires. Votre entreprise grandit ? Nous grandissons avec vous. C’est aussi simple que cela. Pour tous ces moments charnière de la croissance, quand les chefs d’entreprise commencent à envisager le recrutement de personnel supplémentaire ou l’exportation, le Factoring évolue avec eux. Et bien entendu, nous travaillons main dans la main avec la banque, car le groupe gère ces solutions comme une seule équipe. Et notez bien ceci : même lors des moments plus difficiles, nous sommes présents. Nous avons bien conscience que le parcours d’une entreprise n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Car c’est pendant ces ces moments-là qu’on peut évaluer toute la valeur de notre savoir-faire et de l’accompagnement que nous offrons. » Et quand une start-up grandit jusqu’à prendre des allures de multinationale, le Factoring devient encore plus important. Jef Ramaekers : « Parmi les très grandes entreprises de Belgique, qui réalisent un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros, plus de 65% ont recours aux services de Factoring. La moitié d’entre elles sont clientes chez nous. Le Factoring génère souvent des économies d’échelle supplémentaires, surtout pour les grandes entreprises. Par exemple, nous finançons des créances qui n’ont pas d’impact sur le taux d’endettement. En combinant le préfinancement de factures avec des assurances crédit, avec l’accord du réviseur, les entreprises ont la possibilité de ne pas inscrire de dettes au bilan. C’est une question technique, mais elle réunit de nombreux ingrédients financiers qui font du Factoring une solution à la fois efficace, performante et précieuse pour beaucoup d’entreprises. »
Tissu économique
Jef Ramaekers et Audrey Bourguet s’accordent sur la valeur du Factoring pour le renforcement du tissu économique. Audrey Bourguet : « Cet effet est en partie dû au fait que le Factoring est un service financier totalement transparent. Dans la pratique, seules les créances effectives peuvent être financées. » Jef Ramaekers : « Exactement. En outre, le Factoring s’inscrit au cœur de la chaîne de valeur, pour ainsi dire dans la trame du tissu économique. Nous collaborons avec nos clients, avec leurs clients (débiteurs), avec la banque,… et bien d’autres parties prenantes. Cela fait de nous un coordinateur et un facilitateur qui est solidement implanté sur le terrain économique, souvent au profit de tous nos clients. Par exemple, lorsque nous parvenons à réduire le délai de paiement des factures pour une entreprise, nous avons à chaque fois un impact non seulement sur cette entreprise-là, mais aussi sur le bon déroulement de l’ensemble du processus économique. Je suis donc convaincu que nous jouons un rôle important dans l’écosystème économique, souvent beaucoup plus qu’on ne l’imagine en général. »
Dans ce domaine de la finance aussi, les opportunités et un vrai accompagnement jouent aussi un rôle crucial. Jef Ramaekers : « Chez Factor, nous cherchons la meilleure solution à chaque demande en menant des entretiens transparents avec notre banque et les clients. Cela signifie que nous repérons et signalons souvent des opportunités. En même temps, nous sommes un partenaire loyal et proactif. La discussion, l’analyse et la critique constructive sont les clés du succès. » Audrey Bourguet renchérit : « Oui, tout à fait ! Avec un service comme le Factoring, nous sommes au cœur de l’activité économique de nos clients, c’est-à-dire les chefs d’entreprise qui font appel à nous. C’est pourquoi nous portons un regard aussi exhaustif que possible sur chaque dossier, en ne nous limitant pas à un seul produit bancaire ou une seule solution. C’est ce qui rend l’approche de BNP Paribas Fortis si puissante : nous intervenons en tant qu’équipe, avec des spécialistes de Factor et de la banque. Tous ces intervenants viennent de différentes entités coordonnées entre elles, ce qui se traduit par une approche globale pour les chefs d’entreprise et les entreprises, y compris pour des dossiers complexes. C’est dans ces moments-là que notre expertise interne prend toute son importance. Des années d’expérience, des collaborateurs chevronnés, des chiffres économiques fiables valables dans de nombreux scénarios : ce sont ces atouts qui nous permettent non seulement d’orienter les entreprises dans la bonne direction, mais entre autres aussi de les accompagner financièrement d’une manière loyale, sûre et saine. »
Tournés vers le futur
Tout comme la banque, BNP Paribas Fortis Factor est tourné vers l’avenir. Pour un fournisseur de services de pointe, il est bien sûr important de porter un regard innovant sur la fourniture de services financiers. Jef Ramaekers : « Je viens de parler de notre solution digitale, Easy2Cash. Je trouve que nous pouvons en être fiers, car ça préfigure déjà les services de demain. Indépendamment de cela, la manière dont nous proposons nos services est tournée vers l’avenir d’une manière très organique : nous nous efforçons sans cesse de rendre nos solutions accessibles à toujours plus de clients dans la sphère économique. De plus, nous sommes très investis dans les questions de durabilité. »
Audrey Bourguet : « Ce dernier point est parfaitement en phase avec ce que nous faisons au quotidien au sein de la banque. Notre engagement en matière de durabilité s’étend bien entendu au Factoring : nous incitons et motivons nos clients à nous rejoindre sur cette voie de la durabilité. »
Nos deux interlocuteurs sont aussi sur la même longueur d’ondes lorsqu’il est question du développement de nouveaux services. Jef Ramaekers : « Nous assistons à une évolution remarquable dans le secteur commercial. De nombreux webshops proposent maintenant des délais de paiement de 30 jours, par exemple. Cette pratique s’étend aussi sur le marché B2B. Le Factoring peut y contribuer d’une manière innovante. Pour nous, c’est donc un domaine d’avenir que nous sommes en train de développer. Au niveau européen aussi, des nouveautés s’annoncent : pour n’en citer qu’une seule, l’e-facturation sera bientôt obligatoire pour toutes les entreprises. C’est à la fois un défi et une opportunité en termes de services et de conseil. Nous sommes en train d’en tracer les contours avec la banque. » Audrey Bourguet : « Nos intérêts respectifs sont parfaitement en phase. C’est agréable non seulement pour nous, mais aussi pour nos clients. Tout en nous positionnant au cœur du marché économique, nous réfléchissons d’avance aux plateformes et aux produits pionniers qui façonneront son évolution. »
En savoir plus : https://factor.bnpparibasfortis.be/
10.06.2024
La facturation électronique entre entreprises désormais obligatoire
Le projet de loi qui veut introduire cette obligation dans notre pays est actuellement en discussion au parlement fédéral. Après l’approbation du projet, la « facturation électronique B2B » sera obligatoire dès le 1er janvier 2026. Nos experts expliquent pourquoi la Belgique veut introduire ces nouvelles règles, quelles sont les conséquences pour votre entreprise et comment nous pouvons encore mieux vous accompagner.
« Il s’agit d’une réglementation européenne qui sera transposée au niveau belge dès le 1er janvier 2026, explique Emmanuel Bairiot, Responsable Produit chez BNP Paribas Fortis. Elle concerne tout assujetti à la TVA dans le cadre de relations commerciales, soit le B2B, au niveau national. Cela concernera également les relations commerciales au-delà de nos frontières à l’horizon 2028-2030 : la transmission de facture sera harmonisée au niveau européen, aves les mêmes règles d’envoi, de réception et de contenu d’information. »
« Cette régulation européenne vise notamment à limiter la fraude fiscale, complète Emmanuel Bairiot. De plus, les factures électroniques contiennent des données structurées très riches en informations pertinentes. C’est utile au niveau de la politique économique des États membres, qui peuvent ainsi prendre le pouls du tissu entrepreneurial du pays et savoir comment s’adapter et fournir des aides. Cela peut également aider les entreprises dans leur cycle « order to cash », car ce processus dématérialisé est entièrement automatisé, ce qui permet aux entreprises de gagner en efficacité et de réduire le temps entre les différentes étapes comme l’envoi, la réception, l’encaissement... »
Pas une révolution mais une évolution
« La nouvelle réglementation n'est pas tant une révolution qu'une évolution, complète Frédéric Fontaine, Head of Transaction Banking chez BNP Paribas Fortis. Ce changement réglementaire sera facilité par les solutions comptables, les softwares, par les sociétés assurant l’émission de factures électroniques.
En tant que banque et société de factoring, nous nous devons d’être présents. Dès 2026, tous les assujettis à la TVA seront interconnectés de manière digitale pour l’envoi et la réception de leurs factures. La banque doit se glisser dans ce canal pour aider nos entreprises à payer et à être payées, et aussi financer des factures sortantes si nécessaire via le factoring. Cela fait partie de notre ADN digital. Nous guiderons nos clients et clientes depuis la création et tout au long du développement et de la croissance de ce processus. Nous serons présents. »
Quel impact pour les entreprises ?
« L’e-invoicing sera obligatoire à très court terme, souligne Emmanuel Bairiot. 2026, c’est demain. Nous recommandons à nos clients professionnels de se mettre en contact avec leur fournisseur de service de facturation, afin de voir comment ils abordent ce changement au niveau du logiciel de facturation. Sera-t-il conforme aux nouvelles règles ? En tant que client, dois-je faire quelque chose en plus ? »
« Il faut anticiper, poursuit-il. Les logiciels sont en train de s’adapter, donc les choses devraient se passer assez naturellement. Mais nos clients peuvent aussi se poser la question pour leurs relations commerciales hors frontières, à moyen terme. C’est aussi l’occasion de réfléchir à son propre processus de facturation. Faut-il réorganiser certains aspects ? »
Prêts à encore mieux vous accompagner
« En tant que banque numéro 1, nous sommes toujours au fait des évolutions, se réjouit Emmanuel Bairiot. Notre ambition est d’être de plus en plus performants digitalement et d’offrir des services à portée de main à nos clients et clientes, par exemple avec des outils tels qu’Easy Banking Business. En termes stratégiques, il est donc normal que nous nous intéressions à l’e-invoicing. De plus, nous bénéficions de l’expertise du Groupe, de sa vision sur l’invoicing au niveau international. Nous pourrons donc profiter de la position du Groupe et de notre expérience dans les canaux digitaux pour accompagner notre clientèle. »
En savoir plus ?
Écoutez l’épisode sur la facturation électronique B2B.
31.05.2021
Optimisez votre besoin en fonds de roulement grâce au factoring
Comment préserver la santé de votre fonds de roulement et faire preuve de la flexibilité financière requise ? Le factoring vous aide à financer vos besoins de liquidités de manière rapide et adaptée.
Conserver suffisamment de liquidités est essentiel pour financer votre besoins en fonds de roulement et assurer le bon fonctionnement de votre entreprise en toutes circonstances. Et c’est précisément ce qu’offre le factoring.Il s’agit d’une solution structurelle visant à optimiser votre besoin en fonds de roulement. En une demi-heure, la vidéo ci-dessous vous montre tout ce qu’il faut savoir sur le factoring.
Une solution sur mesure
En échange de la cession de vos factures à une société de factoring externe, vous pouvez compter sur un financement rapide et flexible, la perception de vos factures est suivie et vous vous protégez contre une faillite éventuelle de vos clients. Chaque solution de factoring est conçue sur mesure afin de répondre parfaitement aux besoins de votre entreprise. Le factoring convient également aux entreprises actives à l’échelle internationale. En Belgique, une entreprise sur six sous-traite actuellement sa facturation à une société de factoring externe, et l'on observe une tendance similaire dans d'autres pays européens.
Comment fonctionne le factoring ? De quelle manière cela vous facilite-t-il la vie ? Comment les prix sont-ils fixés ? Benoît Mélot, Area Manager Wallonie, et Stéphanie Liesens, Head of Sales South BNP Paribas Fortis Factor, répondent à ces questions dans la vidéo ci-dessus. Deux clients partagent également leur expérience.