Les retards de paiement et les factures impayées pèsent lourdement sur la santé financière des entreprises. Pour sécuriser votre trésorerie, il est essentiel de mettre en place une stratégie de recouvrement efficace, tout en préservant la relation commerciale avec vos clients…

Soignez votre facturation en amont
La première pierre d’une stratégie de recouvrement réussie consiste à adopter une facturation efficace. En effet, avant de commencer à récupérer vos impayés, votre entreprise doit tout mettre en œuvre pour être payée dans les temps… Des factures claires, complètes et sans erreurs, sont un bon début pour inciter vos clients à vous régler dans les délais. Pensez aussi à produire des conditions générales qui « défendent » vos intérêts, en reprenant notamment les délais (raisonnables) de contestation et les sanctions appliquées en cas de défaut paiement. Enfin, tout votre processus de facturation doit être parfaitement huilé : qualité, timing, modalités, etc.
Adaptez votre approche
Pour agir à bon escient, vous devez avoir une vision claire de vos créances en souffrance (clients, montants, délais, etc.). Un audit vous permettra d’évaluer correctement la situation. Dans tous les cas, en matière de recouvrement, chaque contexte est différent et varie en fonction de votre secteur, votre taille ou votre position (de force ou non) sur le marché. De plus, un client n’est pas l’autre et vous devez le plus souvent adapter votre stratégie. Votre meilleur client, qui paie toujours dans les temps, ne peut pas être traité de la même façon qu’un retardataire chronique ou un nouvel acheteur (avez-vous d’ailleurs pensé à étudier sa solvabilité avant de faire affaire ?). Conclusion : segmentez votre clientèle en fonction de critères pertinents pour agir de manièreappropriée.
Agissez préventivement
Votre stratégie de recouvrement doit inclure une phase d’anticipation pour intervenir en amont de l’échéance. Comment ? Un simple e-mail, par exemple, quelques jours avant la fin du délai de paiement. Peu coûteux, celui-ci donne un signal clair que vous êtes attentif à votre cash. Pour bien faire, vous pouvez y ajouter une dimension commerciale, en demandant au client s’il est satisfait du produit, de la vente ou de la prestation. Une diligence appréciée par vos débiteurs… Dans le même ordre d’idée, et bien que plus coûteux en termes de ressources, vous pouvez opter pour un coup de téléphone de votre équipe commerciale. Dans ce cas (et dans tous les autres, d’ailleurs), veillez à la bonne coordination de vos « sales » et de votre service administratif.
Articuler votre stratégie de recouvrement
Si malgré ce travail préventif, vos clients ne paient pas, alors réagissez… rapidement et relancez vos débiteurs. Faites toujours ce que vous annoncez pour ne pas perdre en crédibilité. Allez-y progressivement, mais sûrement ! Et accordez de l’importance au fond, à la forme et aux timings de vos courriers de rappel... Votre première lettre ? Utilisez un ton courtois, car nul n’est à l’abri d’un oubli. Votre débiteur ne réagit toujours pas ? Enchaînez avec une deuxième et (au plus) une troisième injonction : un recommandé, éventuellement adressé par un avocat pour le dernier rappel. Soyez de plus en plus ferme, notamment via une mise en demeure formelle. Entre chaque relance, essayez d’appeler votre client (surtout ceux qui en valent la chandelle). C’est une excellente façon de tenter un compromis, tel que proposer un échéancier de paiement, lorsque votre débiteur rencontre des problèmes ponctuels de trésorerie. Un accord à l’amiable vaut souvent mieux qu’un vain (et chronophage) combat… D’autant plus que cela peut favoriser la pérennisation de votre relation commerciale !
Allez au bout… si cela vaut le coup !
Vos rappels sont restés lettre morte ? Vous n’avez aucune explication valable ? Vous avez même tenté la médiation en vain ? Le moment est peut-être (regrettablement) venu de passer à l’étape supérieure : la justice. Vous vous en doutez, c’est la méthode la plus complexe, coûteuse et énergivore pour recouvrer vos impayés. C’est pourquoi toutes les factures ne justifient pas cet effort. Évaluez correctement la situation (montant de la facture, la « position » du client dans votre portefeuille, etc.)… Vous avancez vers les tribunaux ? L’heure est venue de faire appel aux conseils d’un avocat. Mais sachez que rien n’est gagné d’avance (entre le simple défaut de paiement, la contestation de la facture ou encore la faillite du client).
Derniers conseils !
Qu’elle que soit l’issue de vos démarches de recouvrement, veillez à garder un historique des « accidents de parcours » en matière de retards et des impayés de vos clients. Un monitoring qui peut s’avérer très utile pour la suite... Enfin, last but not least, vous pouvez aussi décider d’externaliser la gestion (complète ou partielle, en amont ou aval) du risque client auprès d’acteurs, tels qu’un avocat, un huissier de justice ou des sociétés spécialisées dans le recouvrement, comme BNP Paribas Fortis Factor. Une stratégie plus coûteuse, mais qui vous assure une plus grande tranquillité, à condition de bien choisir son prestataire…
07.11.2024
BNP Paribas Fortis Factor : l’oxygène de votre croissance
Le Factoring joue un rôle de plus en plus important dans la croissance des entreprises belges et internationales. BNP Paribas Fortis Factor leur apporte l’oxygène nécessaire.
Vous voulez faire grandir et prospérer votre entreprise. Toute aide et tout accompagnement sont les bienvenus. Car ce soutien, c’est de l’énergie en plus pour votre esprit d’entreprise et plus d’oxygène pour réaliser vos plans de croissance innovants.
BNP Paribas Fortis Factor, filiale de BNP Paribas Fortis, a un service dont c’est la mission : vous soulager et vous encourager, tout en favorisant votre croissance. Dans cet entretien, Jef Ramaekers, Head Factoring Benelux chez BNP Paribas Fortis Factor, et Audrey Bourguet, Working Capital Advisor pour Corporate Banking chez BNP Paribas Fortis, abordent ensemble une même question : le Factoring et son rôle moteur pour les entreprises belges et leurs entités étrangères.
Présenter le Factoring en quelques mots ? Ce n’est pas si simple. Jef Ramaekers, Head Factoring Benelux chez BNP Paribas Fortis Factor, explique : « Précisons d’emblée que le Factoring est un moyen et non une fin. Pour les chefs d’entreprise et les CFO, c’est un outil d’optimisation du fonds de roulement. Car tous les responsables financiers, quelle que soit l’entreprise, se posent à un moment donné la même question : qui dois-je payer et quand, et comment puis-je régler la facture avec les moyens dont je dispose ? Concrètement, le Factoring permet entre autres aux entreprises de payer leurs fournisseurs sans devoir attendre l’argent des clients. Nous finançons leurs factures en les convertissant en argent. »
Et ça permettre de réduire les inquiétudes et les sources de stress, pour que les chefs d’entreprise puissent se concentrer sur leur cœur de métier : l’entrepreneuriat. Jet Ramaekers : « Nous appelons cela ‘donner de l’oxygène à la croissance’. Mais on peut clairement parler d’une forme de soulagement. Lorsque vous offrez à un chef d’entreprise ou à un CFO la marge nécessaire pour se concentrer sur son cœur de métier, en le déchargeant dans votre rôle de spécialiste financier d’une partie importante du volet financier, vous lui donnez plus de temps et d’opportunités... et oui, moins de soucis aussi ! »
Positif
Pour Jef Ramaekers, la connotation négative parfois rattachée au concept du Factoring appartient au passé : « Auparavant, de nombreux dirigeants d’entreprise considéraient le Factoring comme un prêteur en dernier ressort, une manière d’obtenir un crédit bancaire adossé à leurs actifs, leurs créances ou les factures aux clients. La bouée de sauvetage d’une entreprise, en quelque sorte. Heureusement, cette époque est depuis longtemps révolue. Nous sommes passés à une attitude très ouverte vis-à-vis du Factoring, ce qui a fait de notre branche un véritable prestataire de services. Le besoin de base principal de nos clients reste le financement à court terme. À ce jour, une facture sur cinq dans notre pays passe par le Factoring. C’est un marché très important qui représente plus de 100 milliards d’euros par an. Et BNP Paribas Fortis Factor en détient 41%, soit 55 milliards d’euros fin 2023. »
Croissance
Du point de vue de la banque aussi, le Factoring a connu une croissance remarquable. Audrey Bourguet, Working Capital Advisor pour Transaction Banking chez BNP Paribas Fortis, s’en réjouit : « Aujourd’hui, le Factoring est le produit financier par excellence pour bien s’adapter à la croissance du chiffre d’affaires de nos entreprises. C’est une solution pratique pour le fonds de roulement, qui s’inscrit dans un vaste portefeuille de services Transaction Banking qui comprend Global Trade Solutions, Cash Management, Fixed Income et Working Capital Advisory. Tous ces services ont un objectif commun : répondre au mieux aux besoins financiers de nos clients. En tant que banque, nous sommes à leurs côtés dans tous les cas de figure où ils peuvent avoir besoin de notre accompagnement. »
Pour la banque, la croissance positive du Factoring est en rupture totale avec son image d’antan. Audrey Bourguet : « Cela se voit à la manière dont nous intégrons le Factoring dans notre banque et dans le groupe, mais aussi à la façon dont nous proposons ce service aux chefs d’entreprise de tous les secteurs et aux entreprises, quelle que soit leur taille. Nous collaborons avec de nombreuses entreprises de l’économie belge, ce qui nous montre clairement que ce sont ces entreprises-là qui parviennent à optimiser le financement de leur fonds de roulement, notamment en faisant appel à nos services de Factoring. Cela nous renforce dans notre conviction que c’est un parcours réussi : il s’agit d’une forme de financement parfaitement adaptée à la croissance de toutes les entreprises, qu’elles soient petites ou grandes. »
Évolution naturelle
Le Factoring s’adresse aux entreprises de toutes tailles, qu’elles soient petites, moyennes ou grandes. Jef Ramaekers : « Ce qui nous rend vraiment uniques sur ce marché, c’est notre volonté d’offrir aux entreprises une solution tout au long de leur cycle de vie. Cela signifie que nous sommes aux côtés des starters, des PME et des multinationales, ainsi que de toutes les entreprises intermédiaires. Avec Easy2Cash, nous sommes d’ailleurs le seul acteur du marché à proposer une solution digitale pour les petites entreprises. Cette digitalisation garantit non seulement un coût attrayant avec des marges très compétitives, mais aussi une connexion fiable, particulièrement rapide et à jour avec nos clients et leur comptabilité. Cela passe par une plateforme digitale, mais également par une approche personnelle et humaine. Car Easy2Cash a beau être digital, la relation avec une personne de contact dédiée fait partie intégrante du service. C’est ce qui rend la solution personnelle et accessible. Pour donner l’exemple des starters : souvent, il n’est pas facile pour eux d’accéder à des crédits. Pour ces besoins de crédit modestes et à court terme, nous proposons une solution en concertation avec le banquier chez BNP Paribas Fortis. Nous permettons ainsi aux starters de poursuivre leur développement, sans être entravés par leurs besoins croissants en matière de financement, d’automatisation, de comptabilité, etc. Le Factoring leur offre des moyens supplémentaires d’y répondre. » Pour Jef Ramaekers, la croissance progressive de ces jeunes entreprises entraîne aussi une adaptation des services financiers : « C’est une évolution naturelle, la rencontre entre deux partenaires. Votre entreprise grandit ? Nous grandissons avec vous. C’est aussi simple que cela. Pour tous ces moments charnière de la croissance, quand les chefs d’entreprise commencent à envisager le recrutement de personnel supplémentaire ou l’exportation, le Factoring évolue avec eux. Et bien entendu, nous travaillons main dans la main avec la banque, car le groupe gère ces solutions comme une seule équipe. Et notez bien ceci : même lors des moments plus difficiles, nous sommes présents. Nous avons bien conscience que le parcours d’une entreprise n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Car c’est pendant ces ces moments-là qu’on peut évaluer toute la valeur de notre savoir-faire et de l’accompagnement que nous offrons. » Et quand une start-up grandit jusqu’à prendre des allures de multinationale, le Factoring devient encore plus important. Jef Ramaekers : « Parmi les très grandes entreprises de Belgique, qui réalisent un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros, plus de 65% ont recours aux services de Factoring. La moitié d’entre elles sont clientes chez nous. Le Factoring génère souvent des économies d’échelle supplémentaires, surtout pour les grandes entreprises. Par exemple, nous finançons des créances qui n’ont pas d’impact sur le taux d’endettement. En combinant le préfinancement de factures avec des assurances crédit, avec l’accord du réviseur, les entreprises ont la possibilité de ne pas inscrire de dettes au bilan. C’est une question technique, mais elle réunit de nombreux ingrédients financiers qui font du Factoring une solution à la fois efficace, performante et précieuse pour beaucoup d’entreprises. »
Tissu économique
Jef Ramaekers et Audrey Bourguet s’accordent sur la valeur du Factoring pour le renforcement du tissu économique. Audrey Bourguet : « Cet effet est en partie dû au fait que le Factoring est un service financier totalement transparent. Dans la pratique, seules les créances effectives peuvent être financées. » Jef Ramaekers : « Exactement. En outre, le Factoring s’inscrit au cœur de la chaîne de valeur, pour ainsi dire dans la trame du tissu économique. Nous collaborons avec nos clients, avec leurs clients (débiteurs), avec la banque,… et bien d’autres parties prenantes. Cela fait de nous un coordinateur et un facilitateur qui est solidement implanté sur le terrain économique, souvent au profit de tous nos clients. Par exemple, lorsque nous parvenons à réduire le délai de paiement des factures pour une entreprise, nous avons à chaque fois un impact non seulement sur cette entreprise-là, mais aussi sur le bon déroulement de l’ensemble du processus économique. Je suis donc convaincu que nous jouons un rôle important dans l’écosystème économique, souvent beaucoup plus qu’on ne l’imagine en général. »
Dans ce domaine de la finance aussi, les opportunités et un vrai accompagnement jouent aussi un rôle crucial. Jef Ramaekers : « Chez Factor, nous cherchons la meilleure solution à chaque demande en menant des entretiens transparents avec notre banque et les clients. Cela signifie que nous repérons et signalons souvent des opportunités. En même temps, nous sommes un partenaire loyal et proactif. La discussion, l’analyse et la critique constructive sont les clés du succès. » Audrey Bourguet renchérit : « Oui, tout à fait ! Avec un service comme le Factoring, nous sommes au cœur de l’activité économique de nos clients, c’est-à-dire les chefs d’entreprise qui font appel à nous. C’est pourquoi nous portons un regard aussi exhaustif que possible sur chaque dossier, en ne nous limitant pas à un seul produit bancaire ou une seule solution. C’est ce qui rend l’approche de BNP Paribas Fortis si puissante : nous intervenons en tant qu’équipe, avec des spécialistes de Factor et de la banque. Tous ces intervenants viennent de différentes entités coordonnées entre elles, ce qui se traduit par une approche globale pour les chefs d’entreprise et les entreprises, y compris pour des dossiers complexes. C’est dans ces moments-là que notre expertise interne prend toute son importance. Des années d’expérience, des collaborateurs chevronnés, des chiffres économiques fiables valables dans de nombreux scénarios : ce sont ces atouts qui nous permettent non seulement d’orienter les entreprises dans la bonne direction, mais entre autres aussi de les accompagner financièrement d’une manière loyale, sûre et saine. »
Tournés vers le futur
Tout comme la banque, BNP Paribas Fortis Factor est tourné vers l’avenir. Pour un fournisseur de services de pointe, il est bien sûr important de porter un regard innovant sur la fourniture de services financiers. Jef Ramaekers : « Je viens de parler de notre solution digitale, Easy2Cash. Je trouve que nous pouvons en être fiers, car ça préfigure déjà les services de demain. Indépendamment de cela, la manière dont nous proposons nos services est tournée vers l’avenir d’une manière très organique : nous nous efforçons sans cesse de rendre nos solutions accessibles à toujours plus de clients dans la sphère économique. De plus, nous sommes très investis dans les questions de durabilité. »
Audrey Bourguet : « Ce dernier point est parfaitement en phase avec ce que nous faisons au quotidien au sein de la banque. Notre engagement en matière de durabilité s’étend bien entendu au Factoring : nous incitons et motivons nos clients à nous rejoindre sur cette voie de la durabilité. »
Nos deux interlocuteurs sont aussi sur la même longueur d’ondes lorsqu’il est question du développement de nouveaux services. Jef Ramaekers : « Nous assistons à une évolution remarquable dans le secteur commercial. De nombreux webshops proposent maintenant des délais de paiement de 30 jours, par exemple. Cette pratique s’étend aussi sur le marché B2B. Le Factoring peut y contribuer d’une manière innovante. Pour nous, c’est donc un domaine d’avenir que nous sommes en train de développer. Au niveau européen aussi, des nouveautés s’annoncent : pour n’en citer qu’une seule, l’e-facturation sera bientôt obligatoire pour toutes les entreprises. C’est à la fois un défi et une opportunité en termes de services et de conseil. Nous sommes en train d’en tracer les contours avec la banque. » Audrey Bourguet : « Nos intérêts respectifs sont parfaitement en phase. C’est agréable non seulement pour nous, mais aussi pour nos clients. Tout en nous positionnant au cœur du marché économique, nous réfléchissons d’avance aux plateformes et aux produits pionniers qui façonneront son évolution. »
En savoir plus : https://factor.bnpparibasfortis.be/
10.06.2024
La facturation électronique entre entreprises désormais obligatoire
Le projet de loi qui veut introduire cette obligation dans notre pays est actuellement en discussion au parlement fédéral. Après l’approbation du projet, la « facturation électronique B2B » sera obligatoire dès le 1er janvier 2026. Nos experts expliquent pourquoi la Belgique veut introduire ces nouvelles règles, quelles sont les conséquences pour votre entreprise et comment nous pouvons encore mieux vous accompagner.

« Il s’agit d’une réglementation européenne qui sera transposée au niveau belge dès le 1er janvier 2026, explique Emmanuel Bairiot, Responsable Produit chez BNP Paribas Fortis. Elle concerne tout assujetti à la TVA dans le cadre de relations commerciales, soit le B2B, au niveau national. Cela concernera également les relations commerciales au-delà de nos frontières à l’horizon 2028-2030 : la transmission de facture sera harmonisée au niveau européen, aves les mêmes règles d’envoi, de réception et de contenu d’information. »
« Cette régulation européenne vise notamment à limiter la fraude fiscale, complète Emmanuel Bairiot. De plus, les factures électroniques contiennent des données structurées très riches en informations pertinentes. C’est utile au niveau de la politique économique des États membres, qui peuvent ainsi prendre le pouls du tissu entrepreneurial du pays et savoir comment s’adapter et fournir des aides. Cela peut également aider les entreprises dans leur cycle « order to cash », car ce processus dématérialisé est entièrement automatisé, ce qui permet aux entreprises de gagner en efficacité et de réduire le temps entre les différentes étapes comme l’envoi, la réception, l’encaissement... »
Pas une révolution mais une évolution
« La nouvelle réglementation n'est pas tant une révolution qu'une évolution, complète Frédéric Fontaine, Head of Transaction Banking chez BNP Paribas Fortis. Ce changement réglementaire sera facilité par les solutions comptables, les softwares, par les sociétés assurant l’émission de factures électroniques.
En tant que banque et société de factoring, nous nous devons d’être présents. Dès 2026, tous les assujettis à la TVA seront interconnectés de manière digitale pour l’envoi et la réception de leurs factures. La banque doit se glisser dans ce canal pour aider nos entreprises à payer et à être payées, et aussi financer des factures sortantes si nécessaire via le factoring. Cela fait partie de notre ADN digital. Nous guiderons nos clients et clientes depuis la création et tout au long du développement et de la croissance de ce processus. Nous serons présents. »
Quel impact pour les entreprises ?
« L’e-invoicing sera obligatoire à très court terme, souligne Emmanuel Bairiot. 2026, c’est demain. Nous recommandons à nos clients professionnels de se mettre en contact avec leur fournisseur de service de facturation, afin de voir comment ils abordent ce changement au niveau du logiciel de facturation. Sera-t-il conforme aux nouvelles règles ? En tant que client, dois-je faire quelque chose en plus ? »
« Il faut anticiper, poursuit-il. Les logiciels sont en train de s’adapter, donc les choses devraient se passer assez naturellement. Mais nos clients peuvent aussi se poser la question pour leurs relations commerciales hors frontières, à moyen terme. C’est aussi l’occasion de réfléchir à son propre processus de facturation. Faut-il réorganiser certains aspects ? »
Prêts à encore mieux vous accompagner
« En tant que banque numéro 1, nous sommes toujours au fait des évolutions, se réjouit Emmanuel Bairiot. Notre ambition est d’être de plus en plus performants digitalement et d’offrir des services à portée de main à nos clients et clientes, par exemple avec des outils tels qu’Easy Banking Business. En termes stratégiques, il est donc normal que nous nous intéressions à l’e-invoicing. De plus, nous bénéficions de l’expertise du Groupe, de sa vision sur l’invoicing au niveau international. Nous pourrons donc profiter de la position du Groupe et de notre expérience dans les canaux digitaux pour accompagner notre clientèle. »
En savoir plus ?
Écoutez l’épisode sur la facturation électronique B2B.
31.05.2021
Optimisez votre besoin en fonds de roulement grâce au factoring
Comment préserver la santé de votre fonds de roulement et faire preuve de la flexibilité financière requise ? Le factoring vous aide à financer vos besoins de liquidités de manière rapide et adaptée.
Conserver suffisamment de liquidités est essentiel pour financer votre besoins en fonds de roulement et assurer le bon fonctionnement de votre entreprise en toutes circonstances. Et c’est précisément ce qu’offre le factoring.Il s’agit d’une solution structurelle visant à optimiser votre besoin en fonds de roulement. En une demi-heure, la vidéo ci-dessous vous montre tout ce qu’il faut savoir sur le factoring.
Une solution sur mesure
En échange de la cession de vos factures à une société de factoring externe, vous pouvez compter sur un financement rapide et flexible, la perception de vos factures est suivie et vous vous protégez contre une faillite éventuelle de vos clients. Chaque solution de factoring est conçue sur mesure afin de répondre parfaitement aux besoins de votre entreprise. Le factoring convient également aux entreprises actives à l’échelle internationale. En Belgique, une entreprise sur six sous-traite actuellement sa facturation à une société de factoring externe, et l'on observe une tendance similaire dans d'autres pays européens.
Comment fonctionne le factoring ? De quelle manière cela vous facilite-t-il la vie ? Comment les prix sont-ils fixés ? Benoît Mélot, Area Manager Wallonie, et Stéphanie Liesens, Head of Sales South BNP Paribas Fortis Factor, répondent à ces questions dans la vidéo ci-dessus. Deux clients partagent également leur expérience.
15.11.2018
Le mobile banking séduit toujours autant !
Les opérations bancaires en Belgique ? C’est d’abord via le smartphone que cela se passe ! En effet, les consommateurs belges se montrent plus « mobiles » que leurs congénères européens, surtout au moment de régler leurs achats.

Les consommateurs belges sont des adeptes du mobile first. C’est l’un des principaux constats de la mouture 2018 de l’étude « EMEA Digital Banking Maturity » du cabinet d’audit et de conseil Deloitte. Que disent les chiffres ? Près de 45 % des sondés accordent leur préférence au smartphone au moment d’effectuer une opération bancaire, aux dépens des plateformes Internet sur PC. Mais la tendance est encore plus forte, lorsqu’il est question de faire des paiements. En effet, ils sont 80 % à dégainer leur mobile pour payer, plutôt qu’à passer par un ordinateur. Une préférence qui place les Belges parmi les consommateurs les plus « mobiles » d’Europe.
Le mobile banking a le vent en poupe
Selon des chiffres de Febelfin, la fédération belge du secteur financier, le nombre d’abonnements au mobile banking a explosé au cours de ces six dernières années, passant de 360.000 à 5,88 millions. Rien que depuis 2016, l’augmentation atteint 30 %, soit 1,3 million abonnements de plus. Ce n’est pas une surprise, tant la digitalisation est venue transformer la relation entre les banques et leurs clients, notamment pour les opérations quotidiennes. Alors que la fréquentation des agences n’a eu de cesse de baisser ces dernières années, les applications mobiles, sur tablette ou smartphone, semblent maintenant reléguer le PC Banking au second plan.
Pourquoi le mobile a-t-il la cote ?
Dans son étude, Deloitte épingle une autre particularité du mobile banking à la belge : la convivialité prime sur la richesse des fonctionnalités. Pourquoi ? Les consommateurs belges ne sont pas ce qu’on peut appeler des « early adopters ». Autrement dit, ils ne sautent pas sur les dernières nouveautés technologiques, par contre ils accordent beaucoup d’importance à l’expérience utilisateur. Simplicité, rapidité et efficacité : voilà les facteurs qui font du smartphone le premier canal bancaire en Belgique, notamment pour la consultation des comptes et les paiements. La sécurité est également l’un des points clés pour renforcer l’utilisation des applications de mobile banking… Sans confiance, pas d’adoption !
Un avenir toujours plus mobile…
Même si le Belge n’est pas demandeur de nouvelles fonctionnalités, l’innovation dans le secteur ne cesse de s’accélérer. Les évolutions technologiques sont donc intégrées par les banques et adoptées par leurs clients, renforçant au passage l’adhésion. Si les premiers essais de paiements mobiles datent de la fin des années 90, notamment à travers le SMS, l’avènement du smartphone a bouleversé la donne, entre autres avec l’arrivée du premier iPhone d’Apple en 2007. Aujourd’hui les applications bancaires mobiles s’améliorent sans cesse pour proposer toujours plus de possibilités, au même titre que tous les autres moyens de paiement mobile (contactless, mobile wallet, etc.).